Seigneur vers qui montent, comme des fumées d’encens, l’adoration et la prière, Maître tout-puissant du ciel et de la terre et des constellations, te voici couché sur la paille, loin de la salle commune où tourbillonne la fête, te voici nouveau-né, posé tout contre sa mère, pleurant de faim et gémissant de faiblesse, te voici endormi et muet, toi dont la Parole a fait rouler les galaxies sur les routes de l’infini, et nous voici, nous devant la crèche devenue le trône du Seigneur des Univers ! Te voici et nous ne savons que dire ! Nous ne savons que sourire car notre cœur déborde de joie comme une corbeille après la moisson ! Nous ne savons que regarder, les mains ouvertes, pour t’accueillir chez nous, car te voici, toi le Seigneur de la crèche, devenu un enfant de la terre !
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