Les rites d’ouverture de la messe Enregistrer au format PDF

Vendredi 26 janvier 2018 — Dernier ajout samedi 27 janvier 2018
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Le mot « ouverture » employé par le missel signifie que le début de la célébration n’est pas une simple entrée dans un lieu. C’est une mise en route qui doit permettre aux fidèles de faire communion, de se disposer à entendre la parole de Dieu, et à célébrer l’eucharistie. Elle comprend six éléments.

Le chant d’entrée

Tout commence par lui. Il a pour but d’ouvrir la célébration, de faire des fidèles une communion chantante, d’introduire dans le mystère du temps liturgique ou de la fête célébrée, d’accompagner la procession du prêtre et des ministres. Cela suppose que le chant soit proche de l’esprit de la célébration du jour. Il doit être connu pour favoriser l’union des fidèles. Sa facture musicale permet une démarche de procession. Moment important de la liturgie, il manifeste l’unité et la diversité de l’assemblée, corps du Christ.

La salutation

Elle a pour but de faire avec l’assemblée le signe de la croix par lequel chacun marque son corps de la Pâque du Christ. Dans le dialogue qui suit, le prêtre salue l’assemblée pour manifester la présence du Seigneur en elle ; l’assemblée répond pour dire qu’elle reconnaît, dans celui qui préside, le Christ présent.

Le mot d’accueil

Son but est d’introduire les fidèles à la messe du jour. Il invite à célébrer le Christ qui rassemble ses disciples pour leur parler et les nourrir. Il comprend un mot de bienvenue pour les personnes présentes. Il se termine en introduisant à la préparation pénitentielle.

La préparation pénitentielle

Toute l’assemblée, au début de la célébration, confesse devant Dieu qu’elle est faite de pécheurs et proclame la miséricorde de Dieu. On se souviendra que le Missel en propose quatre formules qu’il convient d’alterner selon les périodes liturgiques, les fêtes célébrées et les occasions particulières. Elle n’est pas un examen de conscience mais une acclamation au Christ miséricordieux.

Le Gloire à Dieu

Il fait partie des hymnes de l’Eglise primitive, hymnes inspirées par l’Ecriture et composées par versets sur le modèle des psaumes. Chant de louange, d’une grande richesse théologique, il mérite d’être chanté par cœur pour faire partie de notre mémoire croyante. Toute communauté chrétienne doit posséder, dans son répertoire, quelques chants du « Gloire à Dieu » avec le texte de la liturgie. Ce n’est pas parce qu’un chant comporte l’expression « Gloire à Dieu » qu’il peut remplacer l’hymne que demande la liturgie.

L’oraison. (prière d’ouverture)

Elle rassemble la prière de tous, à la fin du rite d’ouverture. Elle se compose de plusieurs éléments. D’abord une invitation à prier. Puis un temps de silence bien trop souvent oublié ou tellement court qu’il ne donne pas le temps aux fidèles de prendre l’attitude intérieure de la prière. Ce silence permet aux fidèles de porter leurs propres intentions ; il favorise aussi la mise en commun d’une même attitude spirituelle de l’assemblée. L’oraison elle-même comporte trois éléments : la nomination de Dieu, accompagnée d’un qualificatif en forme de confession de foi ; la demande qui fait l’objet de la prière ; la doxologie trinitaire. Elle se termine par l’ « Amen » qui signifie que l’on adhère à ce qui vient d’être dit. C’est aussi une forme de profession de foi : j’y crois !

L’ouverture de la messe n’est pas facultative ; elle fait partie intégrante de la célébration. Pourquoi, alors, tant de fidèles arrivent-ils souvent en retard ?

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