Prier avec le cœur
Le « chapelet » ! Prière dépassée ! Et le rosaire certainement encore plus ? Pourquoi encore en parler ?
Dans les endroits dédiés à la Vierge, beaucoup retrouvent le chapelet et maintenant aussi le Rosaire.
À Lourdes, la Vierge porte un chapelet. « Je me suis mis à genoux et je dis mon chapelet en présence de cette belle dame. La vision faisait courir les grains du sien, mais ne remuait pas les lèvres » (Bernadette).
À Fatima, la Vierge se nomme « Notre-Dame du Rosaire ».
La tradition veut que le chapelet soit « la prière ou le bréviaire des pauvres ». Marie se tient donc à côté des pauvres en nous demandant la récitation du Rosaire.
Beaucoup de chrétiens ont énormément de difficultés à réciter toujours la même formule : ils se disent distraits presque d’un bout à l’autre. Parfois, ils préfèrent dire, par exemple, une dizaine de chapelet et discuter ensuite sur des sujets importants pour arriver à Dieu. C’est mieux que rien, mais ce qui compte, c’est avant tout l’union du cœur avec Dieu, union qu’on obtient uniquement par la prière, n’importe quelle prière, mais surtout par la prière du chapelet ou mieux encore du rosaire. C’est par la prière que nos réflexions seront fécondées par l’Esprit de Dieu.
Pensant que beaucoup de gens voudraient sans doute mieux participer à la prière des pauvres, pour cela, on peut prendre des textes bibliques qui peuvent guider notre attention et nous introduire, avec Marie, dans l’intimité du Mystère de Jésus.
Nous devons prier « avec le cœur », cela veut dire avec le désir de rencontrer Dieu.
Durant le mois d’octobre, prenons le temps de nous arrêter pour dire, personnellement ou en groupe, notre chapelet.
Non, le chapelet n’est pas dépassé !