L’origine des pardons Enregistrer au format PDF

Vendredi 19 juillet 2019
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Selon le Père Y. Guillern, OMI, ancien missionnaire itinérant, les Pardons bretons sont nés de la manière suivante.

Les paroisses bretonnes avaient été divisées en quartiers ou « confréries » dans lesquelles les gens se devaient aide et assistance. Ainsi, la veuve voyait-elle son champ cultivé par les voisins ou « la part de filet » de son mari défunt gardée sur son bateau, etc …

Chaque confrérie se mettait sous la protection d’un saint et bâtissait sous son vocable une chapelle qui était le centre spirituel du quartier.

Une ou deux fois par an, les habitants se réunissaient pour refaire l’unité de la confrérie et se donner « le pardon des déchirures et des affronts ».

C’était une fête religieuse, avec confessions, messe, procession, feu de joie (où brûlaient les offenses) suivie d’une fête profane qui pouvait durer plusieurs jours (repas, luttes bretonnes, danses, jeux de groupe etc.).

Ces coutumes sont la raison d’être de beaucoup des nombreuses chapelles dont la terre bretonne est constellée. Ce ne sont donc ni la dévotion à un saint, encore moins une source miraculeuse (ajoutée le plus souvent après coup) qui se trouvent à l’origine des Pardons.

THÉO : Encyclopédie Catholique

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