Dans son message pour la Journée Missionnaire Mondiale de 2016, le pape François dit que la mission Ad gentes [1] se poursuit comme une grande et immense œuvre de miséricorde tant spirituelle que matérielle. Il a invité tous les baptisés à “sortir”, en tant que disciples-missionnaires, d’où l’importance pour chacun et chacune de mettre au service des autres ses propres talents, sa créativité, sa sagesse et son expérience. Comment répondre à cette invitation en 2017 ? Il faut approfondir l’expression « sortie missionnaire » en la reliant à l’actualité de la mission chrétienne et au thème de la Semaine Missionnaire Mondiale 2017.
Il est important que le Peuple de Dieu exerce le « service maternel de la miséricorde », qui aide tout être humain à rencontrer et à aimer le Seigneur. La foi est un don de Dieu qui grandit cependant grâce à la charité des évangélisateurs qui sont témoins du Christ, d’où l’urgence de l’engagement des « disciples-missionnaires ». Tous les baptisés sont invités à annoncer « le don le plus beau et le plus grand » que le Seigneur nous a fait : « sa vie et son amour ».
L’invitation de Jésus reste actuelle : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28,19-20). Il s’agit d’opter pour une “sortie” missionnaire renouvelée : « nous sommes tous invités à accepter cet appel : sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile » (Evangelii gaudium, n°20).
- C’est un acte liturgique : les offrandes représentent le fruit de nos travaux, comme l’exprime la prière eucharistique, et notre participation au sacrifice du Christ.
- C’est un acte missionnaire car les offrandes collectées permettent à l’Église d’assurer sa croissance et d’annoncer l’Évangile.
- C’est un acte universel : tous les catholiques des cinq continents, même parmi les plus défavorisés donnent en même temps pour la mission.