Depuis deux ans, dans les deux « Foyers de Vie » dans lesquels je vais avec une équipe, nous avons eu comme fil conducteur : « La Fraternité » et « La Solidarité ».
De ces rencontres il en ressort que la fraternité sera toujours à construire.
Elle n’est jamais acquise. Nous avons aussi découvert que chacun de nous doit y participer avec les moyens qui sont les siens. Toute personne a sa place et son rôle dans cette construction.
Dans sa première lettre l’Apôtre Pierre,
au chapitre 3, nous dit ceci :
« Bienaimés,
approchez-vous du Seigneur
Jésus : il est la pierre vivante, rejetée
par les hommes mais choisie et
précieuse devant Dieu. Vous aussi,
comme des pierres vivantes, entrez
dans la construction de la demeure
spirituelle. »
Pendant longtemps, j’avais du mal avec cette expression « pierre vivante ».
Pour moi, la pierre était un matériau
rigide et inerte. Nous savons bien par
expérience qu’une pierre, qu’un caillou
peut nous faire trébucher. Ma vision a
quelque peu changé quand un tailleur de
pierre m’a dit tout de go : « La pierre ça
vit ». Eh oui ! viens voir et regarde :
quand on extrait un bloc de pierre, il est
humide. La pierre vit parce qu’il faut
savoir dans quel sens
la prendre pour faire du bon travail.
L’astuce du tailleur c’est de savoir
comment utiliser telle pierre pour
qu’elle trouve sa place dans la
construction. Dans une construction
toutes les pierres n’ont pas le même
rôle mais elles sont toutes importantes.
Avec Jésus, nous pouvons construire notre vie et nous serons des vivants.
Le tailleur de pierre a des outils pour travailler son bloc de pierre. Nous aussi, nous avons des outils : le partage de La Parole de Dieu, la prière, les sacrements, les rencontres que nous faisons et le service du frère.
Pierre, à la suite de Jésus, nous invite à savoir reprendre chaque jour le chemin de la construction de la fraternité. C’est ensemble que nous avons à devenir des constructeurs de fraternité au milieu des rencontres que nous pourrons faire au long des semaine s qui vont venir . Une condition est nécessaire : savoir se mettre à l’écoute de l’autre. La différence enrichit toujours au lieu d’appauvrir. C’est aussi de savoir jeter un autre regard sur la nature qui nous entoure et savoir nous émerveiller et ainsi respecter cette nature qui nous est confiée.
Et pour terminer je vous redonne les paroles d’un chant que nous avons utilisé au cours des rencontres pour réfléchir à la fraternité et la solidarité.
Il est de Noël Colombier.
« Ensemble, nous pouvons faire ensemble un monde nouveau. »
Ensemble pour parler au lieu de s’isoler.On peut tout inventer, mieux partager.Ensemble pour trouver des routes d’amitié.Où l’on peut s’écouter et se confier.Ensemble pour aimer, apprendre à regarderla détresse et la faim de nos voisins.Ensemble pour prier quand on est rassembléJésus est parmi nous, prie avec nous.