Clôture de l’Année de la Vie Consacrée Enregistrer au format PDF

Jeudi 31 mars 2016 — Dernier ajout jeudi 24 mars 2016
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Jocelyne Roscouët et Isabelle Franque ont eu la joie de participer à la Rencontre Internationale « Vie Consacrée en Communion » qui s’est tenue à Rome du 28 janvier au 2 février dernier.

La Congrégation pour la Vie Consacrée, à l’instigation du Pape François, avait invité les représentants de toutes les formes de vie consacrée, y compris ceux de la vie monastique cloîtrée pour la clôture de l’Année de la Vie Consacrée. Après une veillée de prière commune dans la basilique St Pierre, chaque forme de vie consacrée s’est retrouvée pour 2 jours de réflexions et d’échanges sur des thèmes propres à chacun. Le lundi 1er février, dans la salle Paul VI, le Pape François s’est adressé à tous les participants (environ 5 000 personnes venues du monde entier). Avec des paroles fortes dont il est coutumier, il nous a mis en garde contre le « terrorisme de la médisance » qui détruit les communautés de l’intérieur (!), contre les idoles : l’argent est « l’excrément du diable ». Il nous a partagés son souci devant le manque de vocations au point d’être tenté de perdre l’espérance. Il nous a demandés de prier sans se lasser mais de bien discerner les vocations, de ne pas faire de « l’insémination artificielle » et faire du remplissage coûte que coûte.

Pour la 1re fois, l’Ordo Virginum (L’Ordre des Vierges Consacrées) était invité officiellement au même titre que les autres formes de Vie Consacrée, bien représenté par 570 participantes de 49 pays dont une centaine de sœurs francophones. L’une de nous, Florence Motte, assistante de Mgr Follo, représentant de la Mission Permanente du St Siège à l’Unesco a présenté la réalité de l’Ordo Virginum dans le monde aujourd’hui : Environ 4 000 vierges consacrées recensées en 2015, en croissance constante, 2450 en Europe, avec une recrudescence de vocations dans les ex-pays communistes (250 en Roumanie) 620 en France, 600 en Italie. Cette forme de vie consacrée, remise en vigueur par le Concile Vatican II, semble correspondre au défi de notre monde contemporain. Pour nous, outre la joie de rencontrer nos sœurs du monde entier, ce fut un temps de grâce et un nouvel élan pour entrer dans cette Année de la Miséricorde.

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