Choisir : une expérience bénéfique Enregistrer au format PDF

Dimanche 12 février 2017 — Dernier ajout mercredi 15 février 2017
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« Choisis la vie, heureux qui marchent dans la Loi du Seigneur » Thème du dimanche de la santé, le 12 février 2017

« J’en prends à témoin aujourd’hui contre vous le ciel et la terre : c’est la vie et la mort que j’ai mises devant vous, c’est la bénédiction et la malédiction. Tu choisiras la vie pour que tu vives, toi et ta descendance, en aimant le SEIGNEUR ton Dieu, en écoutant sa voix et en t’attachant à lui. » (Dt 30, 19-20a)

En ce début d’année voilà une belle trajectoire à suivre. Mais comment faire ? En lisant les versets qui précèdent nous avons déjà la première partie de la réponse : « Oui, ce commandement que je te donne aujourd’hui n’est pas trop difficile pour toi, il n’est pas hors d’atteinte. Il n’est pas au ciel ; on dirait alors : « Qui va, pour nous, monter au ciel nous le chercher et nous le faire entendre pour que nous le mettions en pratique ? » Il n’est pas non plus au-delà des mers ; on dirait alors : « Qui va, pour nous, passer outre-mer nous le chercher et nous le faire entendre pour que nous le mettions en pratique ? » Oui, la parole est toute proche de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, pour que tu la mettes en pratique. » (Dt 30, 11-14)

Le Psaume 1 avec une belle image donne aussi des conseils pratiques : 1 - Heureux l’homme qui ne prend pas le parti des méchants, ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs et ne s’assied pas au banc des moqueurs, 2 - Mais qui se plaît à la loi du SEIGNEUR et récite sa loi jour et nuit ! 3 - Il est comme un arbre planté près des ruisseaux : il donne du fruit en sa saison et son feuillage ne se flétrit pas ; il réussit tout ce qu’il fait. 4 - Tel n’est pas le sort des méchants : ils sont comme la bale que disperse le vent. 5 - Lors du jugement, les méchants ne se relèveront pas, ni les pécheurs au Rassemblement des justes. 6 - Car le SEIGNEUR connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perd.

Et en parcourant le Nouveau Testament nous avons d’autres explications d’autres recommandations : « Mes bien-aimés, nous, nous savons que nous sommes passés de la mort dans la vie, puisque nous aimons nos frères. Qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier. Et, vous le savez, aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. C’est à ceci que désormais nous connaissons l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. » (1 Jn 3, 14-16).

« Cette exhortation à l’amour mutuel est terriblement radicale. Il ne s’agit rien de moins que de vie et de mort. Celui qui n’aime pas est assimilé au meurtrier que la haine conduit à tuer son frère humain ; il refuse et s’emmure dans la mort. A l’inverse, celui qui aime donne sa vie, il accepte d’aller jusqu’à la mort pour que l’autre vive. Tel est le chemin que le Christ nous a ouvert en mourant il nous a donné la vie. « Or », dit Roselyne Dupont-Roc, bibliste, « cette « pâque », ce passage de la mort à la vie, se joue, dès maintenant, au quotidien, dans nos relations les plus simples, dans les actes d’amour et de miséricorde les plus ténus. »

Jean Besnier
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